Friday, December 13, 2024
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Intervention au colloque international sur « La nouvelle diplomatie française au Moyen-Orient »

[su_pullquote] Colloque International La nouvelle diplomatie française au Moyen-Orient 23 Juin 2016 – 14H00 – 19H00 A LA SORBONNE à la…

Par : René Naba - dans : Analyse Moyen-Orient - le 8 août 2016

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Colloque International
La nouvelle diplomatie française au Moyen-Orient
23 Juin 2016 – 14H00 – 19H00
A LA SORBONNE à la SORBONNE – Amphithéâtre Cauchy.

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Dans le cadre de ses analyses des grandes questions géopolitiques du monde d’aujourd’hui, l’Académie de Géopolitique de Paris, organise le jeudi 23 Juin 2016 de 14H00 à 19H00 à l’université de la Sorbonne, un colloque intitulé « La nouvelle diplomatie française au Moyen-Orient », à l’occasion duquel des personnalités de renom, académiciens, diplomates et des chercheurs spécialisés de la question apporteront leurs éclaircissements sur ce sujet.

L’objectif du colloque est d’analyser en profondeur l’évolution récente de la diplomatie française, en mettant en lumière ce qui a pu conduire le Quai d’Orsay et les responsables politiques gouvernementaux à donner une autre impulsion que celle qui l’avait précédée et qui avait caractérisée la recherche d’autonomie de la France vis-à-vis des têtes du condominium américano-soviétiques pendant la guerre froide, ainsi la continuité de sa politique arabe face aux stratégies anglo-saxonnes. Les contributions des intervenants permettront d’évaluer les effets, la crédibilité et l’avenir de cette nouvelle politique et de ces nouveaux développements sur la scène internationale, et ce, à l’égard des acteurs traditionnels et modernes, étatiques et non-étatiques.

L’Académie de Géopolitique de Paris reste fidèle à sa vocation d’animer librement des débats aux thématiques inédites et originales et c’est ainsi qu’elle a instruit que les travaux des meilleurs spécialistes sollicités reflètent l’indépendance et l’approche scientifiques de son comité d’organisation. Seront évoqués les raisons profondes de ces changements, voire bouleversements, qui ont conduit à de véritables renversements d’alliances pourtant traditionnelles et ancrées sur le long terme. L’intérêt de l’industrie d’armement pour les pays du Golfe Persique, un certain alignement sur le dispositif américain dans la zone et le mépris affiché pour certaines communautés alliées historiquement mais de peu de poids face aux enjeux financiers et de puissance, seront analysés. De même, la question de la légitimité de ce changement stratégique des acteurs français depuis quinze ans devra être posée notamment face à l’implication réelle de nombreux acteurs internationaux. L’Académie de Géopolitique de Paris fait le choix d’une approche pluridisciplinaire et bénéficiera d’expertises en pointe sur ce dossier.

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Comments


  • Cher René, vers la minute 10 tu dis que l’invasion du Koweït par l’Iraq a affaibli la possibilité de condamner l’occupation par l’état israélien des territoires palestiniens. Or c’est plutôt le contraire qu’a voulu Saddam suite à la remarque d’Arafat faite à Bagdad en mi 90 peu après la rupture du dialogue OLP-USA (après une tentative d’attaque palestinienne depuis la mer, déjouée voire prétendue….): Arafat désespéré face à Saddam ruiné lui avait dit « les Occidentaux, il n’ y a qu’une chose qui compte , qu’on les prenne au portefeuille ». Je suppose que c’est alors qu’a germé l’idée de saisir le Koweït et de négocier…On a su plus tard que le responsable plaestinien de la logistique de voyages d’Arafat était alors devenu un agent pour les services israéliens. Je suppose qu’il a rapporté l’échange. ‘Ensuite ni les USA (ref Glaspie) ni les Israéliens n’ont cherché à dissuader Saddam de cette intention, devenant un piège…Juste après l’invasion début aput 90, Saddam a employé systématiquement des vocables symétriques de ceux des dirigeants israéliens (éternelle province…) . ET surtout le 12 août il a annoncé son « iniatiative », se déclarant prêt à se retirer du Koweït, et complètant en disant à l’intention des Grandes Puissances  » Il vous revient d’obtenir l’évacuation des territoires occupés palestiniens par Israel ». J’ai entendu cette déclaration rapportée au journal d’A2 de 13h alors que j’étais près d’Angers chez des amis, dont un diplomate britannique marié à une française. BUsh a cassé cela en affirmant  » It’s bullshit, there are conditions ». Rentré à Paris le surlendemain je suis allé à l’AFP près de la Bourse , pour récupérer les dépêches citant le texte de cette i »initiative en français, anglais et arabe. En anglais, le texte disait « It is incumbent to you…. » expression juridique venant du droit romain. En arabe il n’y avait nullement le terme shart shourout (conditions). Saddam avait beaucoup de défaut mais il a étudié un peu de droit lors de son séjour au Caire. Et le musée des Baghdad montre les poids certifiés du temps d’Hammourabi, utilisés pour combattre l’injustice dans le commerce d’alors.
    Je tiens donc à réagir pour amender ta perception de cet épisode tragique de 90-91. Mieux préparé, sans fuites préalables, en minimisant les violences, ça aurait pu marcher…
    Bernard Cornut, président de  » Jamais plus deu poids et deux mesures »

    • Je suis très franchement désolé Bernard.

      Je persiste et signe. Le fait d’occuper militairement un autre pays, c’est le cas de l’Irak contre le Koweit, -j’étais en poste ce jour du 2 Août 1990 et en pleine possession de mes moyens- a vicié la revendication arabe sur la Palestine. Il ne faut pas pleurer sur le lait versé.

      Saddam Hussein aurait pu intimider le Koweït par une opération oblique de déstabilisation pour contraindre la principauté à réduire sa production pétrolière, faire monter le prix du brut et le contraindre aussi à lui verser une compensation pour la guerre de substitution que ce baasiste supposé être progressiste laïc a mené pour le compte des pétromonarchies dans le seul but de fixer la révolution chiite et l’empêcher de s’étendre; Deux fautes mortelles pour Saddam; occuper un territoire arabe et faire office d’office boy de régimes rétrogrades arabes.
      Le reste relève de l’explicaiton a posteriori

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