L’autopsie d’un état totalitaire : Crimes d’un génocidaire Denis Sassou Nguesso», un ouvrage de Maurice Massengo Tiassé
L’autopsie d’un état totalitaire: Crimes d’un génocidaire Denis Sassou Nguesso», un ouvrage de Maurice Massengo Tiassé Hommage à Pierre Savorgnan…
L’autopsie d’un état totalitaire: Crimes d’un génocidaire Denis Sassou Nguesso», un ouvrage de Maurice Massengo Tiassé
Hommage à Pierre Savorgnan de Brazza et à l’historienne Catherine Coquery-Vidrovitch.
Le Congo Brazza aux temps bénis des colonies.
Le ver était dans le fruit et l’affaire du Congo Brazza était viciée dès le départ.
Le 14 juillet 1903, au fin fond de l’Oubangui-Chari –actuelle Centrafrique–, deux fonctionnaires coloniaux, Georges Toqué et Fernand Gaud, «célèbrent» la fête nationale française en faisant sauter à la dynamite un «indigène», comme on dit à l’époque, alors en prison. À Paris, la nouvelle est connue en janvier 1905: le scandale est énorme, la presse s’en empare. À l’issue de trois jours de débats, les députés réclament qu’on envoie une inspection. Le ministre sollicite Pierre Savorgnan de Brazza, explorateur en retraite, celui-là même qui, dans les années 1880, permit à la France de créer la colonie du Congo.
Au cours d’une mission de six mois, avec une dizaine de collaborateurs, Savorgnan de Brazza constate, effaré, que les exactions à l’encontre des populations sont monnaie courante. Malheureusement, il meurt sur le chemin du retour. «Son» rapport est rédigé à Paris par de hauts fonctionnaires, qui ne dénaturent pas trop son propos – sinon en dédouanant l’administration française pour accabler les sociétés concessionnaires privées, qui exploitent le caoutchouc. Le ministre des Colonies, qui avait donné sa parole que le rapport serait publié, ne le fait pas. Deux remaniements ministériels plus tard, vers 1907, c’est finalement le président de la République qui tranche: le rapport ne sortira pas. Le secret d’État est là.
«La raison principale, rappelle aujourd’hui Catherine Coquery-Vidrovitch, historienne, c’est que les conditions de la conférence de Berlin de la fin du XIXe siècle précisait que si ça ne marchait pas du côté des Belges, les Français pourraient avoir préemption. Donc, il était très important de montrer que les Français étaient parfaits du côté du Congo français. Ainsi, ce rapport était impossible à publier, en particulier pour le ministre des Affaires étrangères. On en parlera jusqu’en 1910. Il y a encore un article dans le journal L’Humanité en 1910, qui disait: « Alors, ce rapport, on ne l’a toujours pas? »Et puis on a oublié. Et puis on a dit: « Le rapport est perdu» On apprendra beaucoup plus tard que seuls dix exemplaires ont été imprimés: un pour le ministre et neuf pour le coffre du ministère.
Dans la décennie 1960, Catherine Coquery-Vidrovitch prépare sa thèse d’État. Son sujet? «Le Congo au temps des grandes compagnies concessionnaires, 1898-1930».
Elle multiplie les recherches. Dans la masse des documents consultés, elle découvre un exemplaire du rapport probablement celui du ministre. Elle en photocopie les 120 pages, l’utilise, le cite et le référence dans sa thèse, publiée en 1972. Dans un petit cercle de spécialistes, on sait désormais qu’une copie a été retrouvée. Pour autant, l’opinion publique ne s’y intéresse pas plus que ça. La vie reprend ses droits, et l’historienne sa carrière d’enseignante.
Fin du prologue
Le Congo au temps de l’indépendance sous la mandature de Denis Sassou Nguesso
Sa longévité n’a jamais suscité la curiosité de la presse française, pas plus que sa libido frénétique qui le propulse au rang de patriarche envié de 25 enfants de diverses concubines, encore moins ses frasques, sa gabegie et son népotisme.
Lui, c’est Denis Sassou Nguesso, un des doyens du marigot politique africain, Président de la République du Congo en deux temps de 1979 à 1992, puis depuis 1997. Soit au total 35 ans de pouvoir.
La France, en voltigeur de pointe de la démocratie sélective, n’a eu de cesse de dénoncer la république héréditaire instaurée en Syrie par le clan Assad (Hafez et Bachar), ou des velléités de la succession dynastique en Tunisie avec Zine Abidine Ben Ali ou en Égypte avec Hosni Moubarak et son fils Al’a. Elle a néanmoins, paradoxalement, cautionné la succession dynastique au Gabon entre Omar Bongo et son fils Ali, allant même jusqu’à inverser les résultats des premières élections présidentielles qui ont suivi la succession d’Omar en faveur du fils.
Et Emmanuel Macron qui se veut le plus décomplexé des présidents français s’est déplacé en personne au Tchad pour introniser le fils d’Idriss Deby à la succession de son père, tué par des opposants.
Pis, la France, qui n’a pas hésité à détruire deux pays arabes -la Libye et la Syrie- pour imposer la démocratie selon sa propre conception, demeure, dans son ancienne chasse gardée, d’une timidité de violette face aux autocrates de la Françafrique qui alignent de record de longévité extravagants: Omar Bongo (Gabon), le gendre gérontocrate de Sassou Nguesso 41 ans de pouvoir; Joseph Désiré Mobutu, alias Mobutu Sese Soko (Congo Kinshasa), l’ancien sergent de l’armée congolaise agent de la CIA assassin de la figure emblématique de l’indépendance du Congo ex belge, Patrice Lumumba, 32 ans; Félix Houphouet Boigny, le premier patriarche de la Françafrique en raison de ses expéditions massives de djembés et mallettes à destination de la classe politique française, 33 ans.
Dans le hit parade des dinosaures africains contemporains, Denis Sassou Nguesso se situe en 2ème position juste après Paul Biya (Cameroun), au pouvoir depuis 1982, soit depuis 39 ans.
L’ascension de Denis Sassou Nguesso
Pur produit de l’armée française, cet ancien officier du groupement aéroporté gravira tous les échelons de la hiérarchie tant militaire que politique en pratiquant le parachutage ciblé, sous l’autorité de son mentor Marien Ngouabi.
Diplômé de l’École interarmes des officiers de réserve de Cherchell (Algérie), et de l’École d’application de l’infanterie de Saint Maixent recolle (France), il est l’un des premiers officiers du groupement aéroporté, premier bataillon parachutiste de l’armée congolaise, créé en 1965 sous le commandement du capitaine Marien Ngouabi, n’hésitant pas pour le besoin de sa propre cause à adhérer à l’idéologie marxiste-léniniste.
Le point de bascule interviendra dans la décennie 1980 avec la découverte de nouveaux gisements pétroliers, en 1981 et 1982 à Yanga, et Sendji.
La manne pétrolière provoque un boom économique sans précédent avec son cortège d’inflation bureaucratique, terreau du clientélisme électoral de Sassou Nguesso, de corruption et d’endettement.
La sanction de cette gabegie intervient inéluctablement cinq ans plus tard. En 1985-1986, sous la pression des institutions financières internationales, le Congo Brazza adopte un programme d’ajustement structurel (PAS), avec le gel des avancements et des recrutements dans la fonction publique. Certains monopoles d’état sont supprimés et le Congo obtient ainsi un rééchelonnement des dettes vis-à-vis de ces institutions. Un rééchelonnement de la dette est également signé avec le Club de Paris.
En vertu de la rotation, du soutien discret de la France et de ses compères africains, Sassou Nguessou parvient en août 1986 à se faire élire à la tête de l’Organisation de l’Unité Africaine pour un an, dans une période marquée par l’engagement de l’OUA contre l’apartheid et en faveur de la libération de Nelson Mandela.
L’euphorie sera de courte durée: Un an après, en juillet 1987, un «complot» contre Sassou-Nguesso est découvert et l’ancien président Yhombi-Opango, libéré trois ans plus tôt, est arrêté, ainsi que d’autres personnalités militaires et civiles.
C’est le point de départ d’une dérive autoritaire qui ira en s’accentuant au fur et à mesure que les atteintes de l’âge se manifesteront irrémédiablement. L’interruption de son pouvoir par la séquence Pascal Lissouba n’aura été d’aucun effet sur le comportement autocratique de Sassou Nguesso, quand bien même la défaite de son adversaire -(Pascal Lissouba, président du Congo Brazza de 1992 à 1997), était davantage dûe à l’intervention des forces angolaises qu’au génie militaire du désormais général Sassou Nguesso
L’auteur de l’ouvrage
Maurice Massengo-Tiassé, docteur en Droit, est Président Fondateur du Comité International pour le Respect et l’Application de la Charte Africaine des Droits de l’Homme (CIRAC) ayant le statut consultatif à l’ONU et administrateur général du réseau Forum Radio Télévision des Droits de l’Homme ( FRTDH).
Vice-président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme du Congo Brazzaville, il a échappé à plusieurs tentatives d’enlèvement et d’assassinat en tant que défenseur de la primauté du droit. Vindicatif Denis Sassou Nguesso l’a pourchassé jusqu’aux États Unis pour le capturer. En vain.
L’ouvrage déroule l’histoire politique du Congo depuis le règne de l’abbé Fulbert Youlou, en passant par Alphonse Massembat-Débat, Marien Ngouabi, Jacques Joachim Yhombi Opango, Pascal Lissouba et Denis Sassou Nguesso.
Préfacé par Me Norbert Tricaud, Avocat au barreau de Paris, il se présente comme un réquisitoire pour des «crimes de génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes économiques et des crimes d’écocide.
Preuve à l’appui de ces accusations, l’auteur a filmé plus d’une centaine de corps, entre 1998 et 1999, et recueilli le témoignage du Collectif des militaires, policiers et gendarmes chargés d’exécuter les habitants du Sud Congo.
Sous une apparence affable, démocrate, républicain, patriote et franc-maçon, Sassou Nguesso est un «Kapo qui a un véritable pouvoir de vie et de mort…. un autocrate sanguinaire qui ne pense qu’à la domination des Mboshis sur les autres ethnies congolaises et pratique une politique de développement séparé dans la plus pure tradition de l’Apartheid».
En 486 pages, l’auteur dresse une véritable fresque du Royaume du Kongo à la République du Congo de la présidence de l’Abbé Fulbert Youlou à celle de Denis Sassou Nguesso en passant par celle de ses prédécesseurs Alphonse Massamba Debat et Pascal Lissouba.
Le livre est enrichi par des annexes documentaires, y compris la photo de suppliciés du régime.
L’ouvrage retentit en outre comme un véritable réquisitoire contre la politique française en Afrique. Des propos d’une sévérité telle qu’on n’en a plus vu depuis l’ère du maréchal Mobutu Sese Seko (ex-Zaïre actuelle République démocratique du Congo) et du général Idi Amin Dada (Ouganda).
La France et ses dirigeants successifs en prennent pour leur grade. Dans le sous-chapitre intitulé «François Hollande est solidairement responsable du génocide au Congo », l’auteur n’y va pas de main morte:
«Avec Hollande et son dauphin Macron, Denis Sassou Nguesso ne craint absolument rien. Il a très facilement pris l’ascendant sur eux car ils sont très dociles et n’ont pas la poigne et le charisme de Sarkozy».
Parlant de François Hollande, Maurice Massengo-Tiassé l’accuse «qu’en donnant son feu-vert à Denis Sassou Nguesso d’organiser son pseudo-référendum (en octobre 2015), autrement dit, d’organiser son coup d’état constitutionnel, le président socialiste, et donc, la France, porte la responsabilité historique d’asséner le coup fatal au peuple congolais. Il s’associe ainsi au crime sans impunité». Cette accusation à l’égard de l’ancien président français est très grave.
L’auteur se justifie, cependant, en indiquant que «Le silence de la France face à ce génocide du Pool (post-élection présidentielle de mars 2016) est la conséquence directe de ce permis de tuer et de massacrer accordé à Denis Sassou Nguesso par François Hollande ».
Pour Massengo-Tiassé, «François Hollande et son dauphin Emmanuel Macron et leurs amis très hypocrites de la gauche ont toujours accusé Nicolas Sarkozy d’avoir, je cite “foutu le bordel en Libye» mais ils se sont toujours gardé de dire que «François Hollande a foutu lui aussi le bordel au Congo en accordant à Denis Sassou Nguesso le permis de tuer et de massacrer son peuple en toute impunité». La constitution du 25 octobre 2015, imposée aux Congolais et reconnue par la France mentionne bien à son article 96 l’impunité et l’irresponsabilité de Sassou pour ses crimes».
En fermant les yeux sur ce crime de génocide avéré, le président Macron a, également, choisi de rester sur la même ligne que son mentor François Hollande. «Voilà pourquoi Emmanuel Macron qui n’ignore point l’existence de ce génocide du Pool comme en témoignent d’ailleurs les images satellitaires dont il a forcément eu connaissance bien avant tout le monde, continue de considérer le génocidaire Denis Sassou Nguesso – qui a commis des crimes contre l’humanité et devrait se retrouver à la CPI -, comme un homme fréquentable et le grand interlocuteur de la France sur les questions de paix en Afrique», relève, ironiquement, Maître Maurice Massengo-Tiassé.
D’où son constat suivant: «Avec l’argent des Congolais, Sassou corrompt tout le monde. Macron ne peut rien faire, tant que la diplomatie française sera entre les mains de M. Jean Yves Le Drian». Ce dernier, perçu comme un ami personnel très proche du dictateur (5 étoiles) du Congo-Brazzaville, est, par conséquent, invité à changer de fusil d’épaule. Car son image en tant que chef de la diplomatie française ne passe pas du tout sur le continent noir.
Le Drian, ancien ministre de la défense de François Hollande, a été ministre des Affaires étrangères sous le premier mandat d’Emmanuel Macron.
Sassou N’Guesso, responsable de l’écocide en Afrique Centrale
Maurice Massengo-Tiassé accuse en outre Sassou d’être «le véritable responsable de l’écocide en Afrique Centrale.
«Où en est-il avec le Fonds bleu pour le Bassin du Congo? Ce fonds international de développement qui aurait pu permettre aux États de la sous-région du Bassin du Congo de passer d’une économie liée à l’exploitation des forêts à une économie s’appuyant davantage sur les ressources issues de la gestion des eaux, et notamment de celle des fleuves n’a jamais été concluant malgré les moyens mis à la disposition de l’homme d’Oyo.
«Au bord de l’Alima, le dictateur du Congo a curieusement fait construire un grand palace pour abriter la première réunion constitutive de ce fonds signé le 09 mars 2017 à Oyo par douze pays de cette sous-région.
C’est à la COP22 que Denis Sassou N’Guesso propose un Fonds bleu pour la forêt d’Afrique centrale. Le Bassin du Congo constitue le second réservoir de carbone au monde après celui du Bassin d’Amazonie, et la préservation des forêts de cette région représente un enjeu primordial pour la réduction des effets du réchauffement climatique. L’initiative du Fonds bleu pour le Bassin du Congo répond à de nombreuses exigences dont deux majeures pour cette sous-région d’Afrique: «préserver les forêts de cette zone du continent, deuxième réservoir de carbone du monde après celui du Bassin d’Amazonie, tout en garantissant un développement économique permettant aux populations de la région d’améliorer leur qualité de vie », écrit notamment l’auteur.
Maurice Massengo-Tiassé termine ses récriminations contre la France par quelques notes d’ordre moral: «La France doit retrouver les valeurs humanitaires en favorisant une vraie démocratie en Afrique… La France a abandonné le principe de la conditionnalité de l’aide française aux seuls pays engagés dans le processus démocratique, de la bonne gouvernance, de l’alternance politique et du respect des droits de l’homme… La coopération internationale ne doit pas être une générosité sournoise qui encourage des dictateurs entretenus aux frais des contribuables français».
Et de conclure: «La fortune personnelle de certains dirigeants tyranniques comme Sassou Nguesso, dépasse largement la dette extérieure et intérieure de leur pays… En ne favorisant pas la démocratie en Afrique, dans un avenir futur, la France risque de se refermer sur elle-même et abandonner les marchés africains à ses concurrents qui aggraveront ses difficultés économiques ».
Après une visite officielle de soixante douze heures en France, le président du Congo-Brazzaville devait rentrer à Brazzaville, selon un agenda communiqué en début de semaine. Mais, finalement, la queue basse, il a écourté son séjour de 24 heures.
Officiellement, il est parti suivre les préparatifs du Forum Investir en Afrique de la semaine prochaine. En réalité, on sait que son séjour à Paris ne s’est pas bien passé. Ce n’est pas le triomphalisme qu’il attendait. C’est le moins qu’on puisse dire.
Une fois de plus, l’opposition a réussi à gâcher son séjour, bien qu’il ait pris toutes les peines du monde en venant incognito (vol Brazzaville-Paris de nuit et atterrissage aux premières heures de la matinée pour éviter les manifestants). Il est rentré en se posant de sérieuses questions sur son avenir en tant que président du Congo.
Pendant ses entretiens avec ses interlocuteurs, Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian, il a parlé de la Libye (dossier dans lequel la responsabilité française à travers l’action de Nicolas Sarkozy est directement engagée), mais aussi, du Fonds Bleu et de la forêt du Bassin du Congo, des investissements français au Congo où la Chine va organiser le Forum «Investir en Afrique» avec la participation de la Banque mondiale.
Ses interlocuteurs lui auraient demandé de libérer ses prisonniers politiques dont André Okombi Salissa et Jean-Marie Michel Mokoko, qu’il maintient arbitrairement en prison alors qu’ils l’ont, correctement, battu à la présidentielle de mars 2016 à laquelle ils étaient candidats.
En contrepartie, le dictateur 5 étoiles a souhaité que ses interlocuteurs ferment les yeux (comme Hollande en 2016) lors du passage en force qu’il compte organiser lors de l’élection présidentielle de mars 2021. Mais, on lui aurait plutôt demandé de passer la main en s’abstenant de faire acte de candidature lui-même. Il aurait réservé sa réponse pour plus tard…
Tant mansuétude et de complaisance à l’égard des dinosaures africains, la France en paie le prix soixante ans après l’indépendance de l’Afrique Francophone.
Après la Chine qui lui a taillé des croupières, la Russie a opéré, à son tour, une percée dans le pré-carré africain de la France, s’implantant en République Centrafrique et au Mali, alors que le gabonais Ali Bongo cherche à adhérer au Commonwealth, réduisant la Françafrique à sa portion plus que congrue.
Et ce n’est pas le scandale Orion qui va améliorer les choses.
L’arrestation à Roissy de l’homme d’affaires Lucien Ebata, en possession d’une énorme quantité de liquide, a mené les douaniers sur la piste de sa société, soupçonnée d’être au cœur d’un vaste système de détournement de fonds publics au profit du clan du président Sassou-Nguesso. Plusieurs centaines de millions d’euros se seraient évaporés. Libération a révélé jeudi 12 janvier 2023 les rouages de ce qui pourrait être l’un des principaux circuits de détournement des recettes du pétrole congolais, de Paris à Brazzaville en passant par la Suisse et Monaco. En cause, la société Orion Oil et son patron Lucien Ebata, proche du président Denis Sassou-Nguesso et aux multiples relations avec des personnalités économiques et politiques françaises
Cf ce lien : https://www.liberation.fr/international/derriere-orion-oil-la-disparition-organisee-de-largent-du-petrole-congolais-
Illustration
Le président congolais Denis Sassou Nguesso, le 25 juillet 2022 à Brazzaville, en marge de sa rencontre avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. © AP/SIPA.
Titre Congo: l’autopsie d’un État totalitaire, crimes d’un génocidaire : Sassou N’guesso, accusé, répondez de vos crimes de génocide et de bien d’autres
Auteur Maurice Massengo-Tiassé
Éditeur Les Éditions Forum des sans voix, 2019
ISBN 2911814002, 9782911814006
Longueur 486 pages