Monday, March 18, 2024
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Face à des djihadistes déconsidérés, le pôle démocratique de l’opposition syrienne se pose en force indépendante de proposition, non d’obstruction.

Genève 17 avril 2017 – Face à une opposition djihadiste syrienne déconsidérée par sa dépendance pétro monarchique et décriée par…

By René Naba , in Actualités International Moyen-Orient Syrie , at 25 avril 2017

Genève 17 avril 2017 – Face à une opposition djihadiste syrienne déconsidérée par sa dépendance pétro monarchique et décriée par ses abus, mais néanmoins parrainée par les pays occidentaux, le pole démocratique et patriotique de l’opposition syrienne s’est posé en force indépendante de proposition et non d’obstruction, une force de cicatrisation non d’éradication, une force de construction non de destruction.

Tel est le principal enseignement qui se dégage du congrès national de l’opposition démocratique et patriotique syrienne tenu à Genève du 15 au 17 avril 2017.

Dans l’ordre symbolique, ce congrès, le deuxième du genre, s’est tenu à la date commémorative du 71 ème anniversaire de l’Indépendance de la Syrie de la France.

Toujours dans l’ordre symbolique, l’hommage au «Ministère des affaires étrangères de la Confédération Helvétique, qui nous a constamment prodigué aide et conseil depuis le début du conflit», rendu samedi à l’ouverture du congrès, a retenti en creux comme un désaveu du comportement des «grandes démocraties occidentales», notamment les États-Unis, le Royaume Uni et la France, trois pays résolument hostiles paradoxalement aux démocrates syriens, engagés militairement, diplomatiquement et médiatiquement du coté de l’opposition djihadiste.

Sur fond d’exaspération de la guerre de Syrie, avec pour la première fois depuis le déclenchement des hostilités, il y a six ans, l’intervention directe de l’aviation américaine contre une cible gouvernementale syrienne, ce congrès se proposait de faire entendre le refus des démocrates syriens de voir la Syrie se transformer en «République Bananière» sous la coupe des protagonistes régionaux et internationaux du conflit dont leur pays est le théâtre depuis six ans.

Le congrès a été marqué par la participation, à titre individuel, de personnalités indépendantes sans la moindre attache financière avec les belligérants régionaux ou internationaux «en vue de reprendre l’initiative et de faire entendre la voix du peuple syrien absent», à l’arrière plan d’un bilan catastrophique des pertes subies par la Syrie du fait de six ans de guerre, où l’on recense 89 pour cent de Syriens sous le seuil de la pauvreté et 1.170 (mille milliards cent soixante dix millions) de dollars de pertes.

La liste des principaux participants

Selon les informations recueillies par www.madaniya.info dans les milieux proches de la conférence, les principaux participants sont aussi bien d’anciens membres du pouvoir baasiste, que d’anciens détenus politiques, de diplomates que d’anciens officiers supérieurs de l’armée, dont la liste s’établirait comme suit:

  1. Sami Al Khiyami, ancien ambassadeur de Syrie au Royaume Uni, Observateur.
  2. Habib Haddad, ancien dirigeant baasiste, exilé aux États Unis.
  3. Abjar Malloul, grande figure de la communauté assyrienne aux États Unis
  4. Aref Dalila, ancien prisonnier politique sous le régime de Bachar Al Assad (10 ans de détention), professeur d’économie et membre de la Conférence de Riyad (opposition pro monarchique).
  5. Louay Hussein, ancien prisonnier politique sous le régime de Hafez al Assad, Président du Courant Bina Al Daoula (Édification de l’État)
  6. Marwan Habbach, ancien ministre, ancien prisonnier politique ayant passé 22 ans en prison sous le régime de Hafez Al Assad
  7. Haytham Manna, Président du QAMH (Valeur, Citoyenneté et Droits)
  8. Saleh Al Nabwani, ancien dirigeant de Comité de la Coordination nationale
  9. Battar Al Chareh, coordinateur de Rassemblement pour la Dignité et les Droits
  10. Issa Hanna, membre du comité directeur de l’Organisation Démocrate Assyrienne
  11. Majed Hebbo, responsable de QAMH en Europe, ancien prisonnier politique ayant passé 14 ans de prison sous le régime de Hafez Al Assad.
  12. Noury Cheikhmous, opposant kurde, membre de comité préparatoire
  13. Assef Daaboul, ancien officier et dirigeant du Parti Baas démocratique (aile gauche du parti), ancien prisonnier politique (12 ans de prison).
  14. Akram al Akramy, dirigeant du Parti Baas démocratique (aile gauche du parti), ancien prisonnier politique (16 ans de détention).
  15. Khaled Al Mahamid, Homme d’affaires, membre de la délégation de Riyad à Genève et coorganisateur de la conférence du Caire.
  16. Hassan Nasser Faraj, QAMH France, stratégie défense et diplomatie
  17. Essam Al Aoudat, Rassemblement pour la Dignité et les Droits
  18. Rami Hussein, indépendant
  19. Maram Daoud, militant de la société civile (QAMH Suisse)
  20. Abdel Aziz Chahal
  21. Ziad Abou Hamdane

Les quatorze premières personnalités ont participé aux diverses conciliabules inter syriens qui se sont déroulés soit au Caire, soit à Moscou soit à Riyad.
Plusieurs participants sont membres des délégations ayant participé aux négociations inter-syriennes sous l’égide de Staffan Di Mistura, émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie.
Quatre officiers supérieurs dissidents du grade de Général et un colonel, qui ont fait défection, sont présents à Genève mais ont souhaité gardé l’anonymat, de même que des universitaires et des académiciens de l’intérieur de la Syrie ou vivant à l’extérieur du territoire national.

Le communiqué final: Pas de monopole de la représentation du peuple syrien.

Ce congrès fondateur se veut «une force patriotique indépendante composée des démocrates laïcs de progrès, contre la violence et le terrorisme, contre le confessionnalisme, et pour un État de droit souverain». Un pole démocratique transcendant les clivages inter syriens.
Le communiqué publié à l’issue des travaux spécifie que «les participants n’ont pas la prétention de monopoliser la légitimité de la représentation du peuple syrien ou la totalité de ses courants démocratiques, mais veillent à procéder à leur réunification, considérant que le pole démocratique a vocation à diriger le processus de transformation et du changement en vue d’édifier une nouvelle Syrie».

Le communiqué lance à un appel à la communauté internationale, l’invitant à «considérer avec objectivité la diversité des composantes de la société syrienne, de même que le rôle majeur des courants démocratiques dans la réalisation des aspirations du peuple syrien vers la Liberté, la justice et le progrès, ainsi que sa contribution effective dans la consolidation de la paix et de la stabilité dans la zone et dans le Monde».

L’objectif de ce congrès, conclut le communiqué, était de «rassembler les patriotes démocrates syriens dans un front patriotique et démocratique le plus large possible, tirant es enseignements des expériences passées». «Un Front dont l’objectif est d’œuvrer par tous les moyens légaux en vue de
-mettre un terme à cette guerre nihiliste destructrice qui a grandement sapé les fondements de l’entité syrienne.
-mettre un terme à toutes les formes de violence, d’extrémisme et de terreur et d’aménager le climat adéquat en vue d’emprunter sérieusement la voie du règlement politique».

Le contexte de ce congrès

La programmation du congrès est intervenue au lendemain du bombardement américain d’une base aérienne de l’armée syrienne et d’un Sommet arabe à Amman balisant le terrain à une nouvelle alliance entre les pétromonarchies du Golfe et le Président xénophobe Donald Trump, en vue de favoriser un rapprochement israélo-monarchique par la dissolution de la question palestinienne dans un arrangement régional, alors que les camp atlantiste soucieux de compenser son revers militaire d’Alep s’emploie à aménager une nouvelle zone de sécurité autour de Raqqa en liaison avec les forces kurdes, et dans le sud de la Syrie, sous l’égide de la Jordanie, dans la zone frontalière syro-israélo-jordanienne.
Le congrès survient en outre alors que la Russie soumet à consultation un projet de constitution syrienne, dans une démarche qu constitue une mauvaise réédition de l’expérience américaine en Irak avec l’imposition d’une constitution sur le modèle de la «constitution Bremer» et que les efforts diplomatiques marquent le pas, que la personnalité et les méthodes de l’émissaire spécial de l’ONU, Staffan Di Mistura, font l’objet de vives critiques.

Pas de mention de «L’Islam religion d’état»

Le Pacte National adopté lors de ce congrès de Genève constitue à la fois une réplique au projet russe et un désaveu de la caution occidentale aux groupements djihadistes et à leur parrains autocratiques
Il n’est pas indifférent de noter à ce propos que le projet constitutionnel de l’opposition démocratique syrienne ne spécifie pas expressément, voire ne mentionne pas du tout, le principe cardinal des régimes arabes selon lequel «L’Islam est la religion d’État», contrairement à la constitution en vigueur en Syrie, contrairement aux prescriptions des pétromonarchies rigoristes du Golfe.
Le Pacte National, matrice de la nouvelle constitution, préconise «une con-citoyenneté fondée sur une entité nationale globale fonctionnant en application du principe selon lequel LA RELIGION APPARTIENT A DIEU ET LA PATRIE A TOUS SES CITOYENS, où il ne sera permis à personne d’imposer à autrui une religion ou une croyance ou qu’il soit interdit à quiconque d’exercer la liberté du choix de sa croyance et la liberté de la pratiquer».

La reconstruction de la Syrie, une affaire de deux décennies

La reconstruction de la Syrie prendrait deux décennies, selon les estimations les plus généralement admises.
Sur le terrain, du fait de la guerre, la Syrie compte près de 400.000 morts dont près de la moitié parmi les forces gouvernementales, deux millions de blessés ou d’handicapés, de 14 à 15 millions de réfugiés et d’exilés, un territoire dévasté à plus de 60 pour cent, une économie ruinée par les destructions, pillages, notamment de l’outil industriel d’Alep par les entrepreneurs turcs, sous la supervision des services turcs.
Avec à l’arrière plan, 40 % des enfants en bas âge désormais non scolarisés, 30 % du parc immobilier du secteur éducatif détruit du fait qu’une large fraction de ces établissements a servi de poste de combat ou de poste d’observation, voire même de poste de tirs. Bon nombre de membres du personnel enseignant a été conduit à l’exil forcé du fait des menaces des belligérants.
Il en est de même du secteur hospitalier: 45 % des infrastructures du secteur ont été détruites et une hémorragie de 37 % du corps médical a été recensé, une proportion sans pareille ailleurs dans le monde. Le pillage du matériel médical dans les divers secteurs (radiologie, cardiologie, ophtalmologie, hématologie, maternité, appareils de dialyse etc, ainsi que les stocks pharmaceutiques a été de même que la réhabilitation du secteur médical (reconstruction des établissements et leur rééquipement) a été chiffrée à 25 milliards de dollars.
L’hémorragie des cadres syriens, dont 37 % du corps médical, a constitué la plus grosse perte pour Syrie qu’il sera difficile de compenser. 89 % des Syriens vivent désormais sous le seuil de la pauvreté. Le revenu moyen du syrien a chuté dans une proportion de 80 %, ce qui nécessite une forte majoration des salaires pour retrouver le niveau antérieur à la guerre.

Le Pacte National Syrien: Le document le plus avancé dans le Monde arabe en matière des Droits des femmes et des minorités.

Le Pacte National Syrien adopté à Genève constitue, de l’avis des observateurs présents aux travaux, la plate-forme la plus avancée du Monde arabe en ce qu’elle reconnaît le droit des femmes à accéder à tous les emplois publics y compris la magistrature suprême, de même qu’il prône la diversité et le pluralisme, deux notions hermétiques aux autocraties du Golfe.
Il reconnaît l’existence de droits nationaux des minorités ethnico confessionnelles qui composent la mosaïque syrienne, notamment les Kurdes, les Assyro-Chaldéeens, les Arméniens, les Circaucasiens (Tcherkess), plaçant sur la défensive l’Arabie saoudite (en matière des Droits de la Femme) et la Turquie, (en matière de la reconnaissances des droits nationaux des Kurdes et des Arméniens), de même qu’Israël avec sa politique discriminatoire envers les palestiniens.

Le GOLAN: Le droit de le récupérer par tous les moyens décidés par la légalité internationale.

Contrairement aux judas de Syrie, qui ont bradé le Golan en blanchiment de leurs turpitudes (Bourhane Ghalioune, Kamal Labwani), le texte revendique le droit pour la Syrie de «lutter en vue de la récupération de ses territoires occupés notamment le Golan par tous les moyens décidées par la légalité internationale concernant la résistance à l’occupation», s’inscrivant là aussi en faux contre les groupements djihadistes en particulier Jabhat An Nosra qui collaborent avec l’armée israélienne sur le plateau syrien occupé depuis 1967.
Il en est de même de la Palestine, dont les congressistes, à contre pied des djihadistes de Syrie, réitèrent leur soutien à son combat en vue de l’édification d’un État indépendant, souverain avec pour capitale Jérusalem».
Voila de quoi combler d’aise Donald Trump qui projette une alliance de facto entre Israël et les pétromonarchies du Golfe, en vue d’escamoter la question palestinienne, l’objectif sous-jacent de la guerre de Syrie.
Le document porte en outre la marque d’une «forte empreinte des participants par sa référence aux conventions internationales relatives aux droits humains, particulièrement les libertés fondamentales (politique, civil, social, économie, culturel et environnemental).
«Il établit en outre un partenariat effectif entre les divers composantes de la population syrienne, corrélativement à la reconnaissance des droits fondamentaux aux couches sociales fragilisées (femmes et enfants).
Le pacte national syrien constitue en fait, de l’avis des observateurs, une claire rupture avec un système autoritaire du pouvoir, en même temps qu’il promeut un projet d’éveil politique de la société face à l’obscurantisme takfiriste.

La criminalisation du confessionnalisme politique, du terrorisme et de la violence.

Dans une sorte de prophylaxie sociale, le document préconise la «criminalisation du confessionnalisme politique et le terrorisme et de la violence», carburant habituel des pétromonarchies et de leurs parrains occidentaux pour la déstabilisation du Monde arabe.
Soulignant la nécessité de promouvoir, en contrechamps, la justice sociale, le document a entériné le principe de la «décentralisation démocratique comme mode opératoire régissant les relations entre La Capitale et les provinces de manière à faire la jonction entre la démocratisation des institutions et le développement durable nécessaire à la reconstruction».
Le document propose en somme une vision politique à la hauteur de la tragédie syrienne, qu’il entend faire prévaloir en dépit du soutien régional et international de même que de grandes possibilités financières et médiatiques dont dispose l’opposition off shore syrienne parrainée par l’alliance islamo-atlantiste.

Le congrès a rassemblé des éléments représentatifs du courant patriotique de l’opposition syrienne, soucieux de briser l’immobilisme politique visant à la promotion d’une solution politique négociée, d’une part, et, de restaurer, d’autre part, sa centralité dans la recherche d’un règlement politique, en dépit des tentatives visant à sa marginalisation.
«L’obstruction, le refus, l’éradication ne sauraient constituer une force d’opposition à une dictature et à l’obscurantisme. Une vision brumeuse ne saurait servir de boussole à un peuple», opinera un des participants, Hathane Faraj, délégué de QAMH France (Valeur, Citoyenneté et Droits)
Fait notable, ce 2me congrès a été financé par l’apport des participants sans le moindre apport de fonds externe, à l’abri des interférences politiques extérieures, en dépit d’un intense brouillage médiatique.

Un afflux djihadiste en Syrie quatre fois plus important que lors de la guerre anti soviétique d’Afghanistan

Haytham Manna, un des doyens de l’opposition démocratique syrienne, cheville ouvrière de ce congrès, a résumé le drame syrien en ces termes:
Le conflit de Syrie a vu affluer en six ans de guerre quatre fois plus de djihadistes que la guerre anti soviétique d’Afghanistan qui a, elle, duré dix ans (1980-1989), avec un nombre considérable de victimes dans les deux camps: 120.000 tués du côté des forces gouvernementales (Armée syrienne, Iran, Hezbollah etc…), et 350.000 majoritairement du côté de la population civile, ainsi que des djihadistes et d’autres forces de l’opposition off shore.
120.000, d’un côté, et 350.000, de l’autre, alors que les deux camps belligérants devront pourtant un jour «cohabiter au sein d’un même pays», a fait valoir M. Manna.
«Des dizaines de manifestations groupant des dizaines de milliers de participants se sont produites en soutien à Kobbané, ville kurde du nord de Syrie occupée par Daech et pas la moindre manifestation d’envergure pour faire cessez les bombardements sur Alep», a-t-il déploré.

La France et l’opposition démocratique syrienne

Le congrès fondateur de cette instance s’était tenu à Genève les 29 et 30 janvier 2013. Il avait été farouchement combattu alors par le tandem socialiste Laurent Fabius et Manuel Valls, à l’époque respectivement ministre des Affaires étrangères et ministre de l’Intérieur. Le second se tient alors que la France, quatre ans après, se maintient dans le «déni de réalité» en continuant à accorder droit de cité à l’opposition pro monarchique djihadiste, maintenant dans l’ostracisme l’opposition démocratique.
Sauf à vouloir perpétuer sa descente aux enfers, la France qui purge au printemps 2017 cinq ans d’une mandature calamiteuse de Français Hollande serait avisé de rallier le camp des démocrates; un choix plus conforme à la philosophie morale qu’elle professe de manière tonitruante à travers le Monde.

Plutôt que de saliver de plaisir à l’idée de «casser de l’Arabe» dans la pure tradition coloniale depuis un siècle, de Mayssaloun à Alexandrette (Syrie), de Sétif à Alger (Algérie), de Suez (Égypte) à Bizerte et à Sakiet Sidi Youssef (Tunisie), à Tripoli et Benghazi (Libye), l’honneur de la France lui commande de faire le choix des Arabes, non des larbins.

Le congrès a élu un comité du suivi de 15 membres dont la composition est la suivante:

  1. Haytham Manna
  2. Khaled Al Mahamid
  3. Saleh Al Nabwani
  4. Huda Al Masri
  5. Battar Al Charra
  6. Assef Daaboul
  7. Maram Daoud
  8. Nebras Dalloul
  9. Majed Hebbo
  10. Hathane Faraj
  11. Habib Haddad
  12. Ziad Abou Hamdane
  13. Abjar Malloul
  14. Hussam Mreisheh
  15. Noury Cheikhmouss

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